cerveau

Qu’est-ce que l’ego et comment fonctionne t’il ?

Tôt ou tard l’ego provoque de la souffrance, tant au niveau personnel que sur le plan cognitif.

L’ego est une auto-définition constante de soi-même. Je vous explique tout ici.

Lorsque vous vous référez à votre passé, à votre histoire, que vous avez des opinions sur vous-même, cela s’appelle une auto-définition.

Vous n’êtes pas la profession ni la fonction que vous accomplissez, vous n’êtes pas votre nationalité.

Mais alors qui êtes-vous ?

Dès la formulation de cette question, vous entrez dans l’inconnu, donc vers quelque chose qui va vous faire sortir de l’ego.

Vous me suivez ?

Vous n’êtes plus sûr de qui vous êtes aujourd’hui ?

Si vous arrivez à être confortable avec le fait de ne pas savoir qui vous êtes – donc de ne pas vous définir – alors là vous entrez dans une prise de conscience que l’ego est présent.

De quoi se nourrit l’ego ?

Ce que vous condamnez, jugez, étiquetez, critiquez, pour des situations, les autres personnes et l’environnement est en général un trait de caractère que vous avez aussi en vous, mais dont vous n’êtes pas conscient.

Par exemple de dire « c’est un idiot » il y a de forte chance pour que vous le pensiez, inconsciemment, pour vous aussi !

Le problème avec le jugement, l’étiquetage et les critiques, c’est qu’avec cela vous n’arrivez plus à avoir de l’empathie pour l’autre, à voir quel être humain il est, tout comme vous.

Et comme cela vous rend insensible à l’autre, car vous ne voyez pas son humanité, alors tout est permis, comme la violence, par exemple.

Le fait de se plaindre est une stratégie de l’ego

afin de continuer de grandir :

 il aime les pensées de plainte

Attention à ce que je veux dire par là.

Dans 80% des cas, la plainte reste dans la tête et n’a pas comme but de changer les choses.

L’ego tente de donner tort à quelqu’un sans le verbaliser, par exemple vous êtes au restaurant. Vous vous plaignez de votre soupe froide, que c’est la faute du serveur, qu’il aurait dû constater qu’elle était froide, etc.  

Les critiques tournent dans votre tête sans que vous apportiez un changement car vous ne dîtes rien au serveur et faite comme si tout allait bien. Là, vous êtes avec l’ego car votre discours nourrit juste l’idée de comment la chose devrait être.

En plus, si autour de la table vous avez une autre personne qui vous dit « oui, tu as raison de te plaindre du serveur, il fait mal son travail » cela renforce davantage votre ego.

Cela n’est pas la même chose si, toujours au restaurant vous vous plaignez au serveur que votre soupe est froide.

Le but étant clairement constructif, car vous aimeriez un changement afin d’obtenir une soupe chaude par la suite, que vous allez obtenir et probablement avec des excuses de la cuisine.

Vous voyez la différence ?

En fait, le bon mot ici n’est pas la plainte mais bien de juste signaler un soucis et là, vous n’êtes pas dans l’ego.

Une autre chose qui nourrit et qui maintien l’ego en vie est la rancune

Et les rancunes peuvent-être nombreuses : rancune personnelle, familiale, entre groupe religieux, entre nation, etc.

 

Ce qui fâche l’ego

Si une personne vous critique et que vous vous sentez blessé, là, c’est l’ego qui parle.

Une petite histoire pour représenter cela.

Un jour, un maître zen reçoit un haut dirigeant japonais qui lui pose cette question « qu’est-ce que l’ego ? » et le maître zen de répondre « quelle stupide question ! » et au dirigeant de dire « mais ne savez-vous pas qui je suis? » et le maître zen de répondre « c’est ça l’ego » car la personne s’est sentie blessée – c’est l’ego qui est blessé – ce qui a engendré de la colère.

 

… et les disputes alors !

Les disputes viennent des opinions que vous avez sur les choses, sur vous, sur le monde.

Vous vous identifiez tellement à vos opinions que vous vivez l’opinion – différente – de l’autre comme une attaque personnelle – car vous voulez avoir raison – là encore c’est l’ego qui réagit.

 

… je ne peux pas m’éveiller car je dois m’occuper de ma soeur toxicomane, de mon père dépressif, etc …

L’idée première ici est de prendre conscience de votre propre responsabilité pour votre propre vie.

Votre 1ère responsabilité dans votre vie n’est pas la soeur, ni le père, mais bien vous-même.

Elle ou il vous inquiète ?

Pouvez-vous allez voir cette inquiétude ? et être juste en présence avec vous-même.

Savez-vous que l’inquiétude – qui est une partie de l’ego – ne produit aucun changement dans aucune situation. Elle n’a donc aucune utilité.

Cela n’est pas l’inquiétude qui produira un quelconque changement dans la situation de votre soeur ou de votre père.

Vous pouvez être utile pour votre soeur ou votre père qu’avec une conscience de vous.

C’est à dire, d’être en présence avec vous-même, afin de vous aidez vous même.

Le cadeau le plus grand

que vous pouvez offrir à votre soeur ou votre père

est votre présence

Etre pleinement et consciemment présente avec eux

sans désire de faire quelque chose

Nous entrons alors là dans un processus d’acceptation – de la situation de la soeur ou du père – et non de rester dans un processus de résistance.

La porte de sortie de l’ego est le moment présent

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Je n’ai pas résisté à vous mettre cette publicité

où l’ego – le paraître – s’est effacé au profit d’une cause touchant notre humanité 

Pour que l’ego se développe

vous devez être inconscient de lui

Et quand vous devenez conscient de son fonctionnement

qui opère dans votre esprit

que vous sortez alors de l’inconscience

c’est ce qui s’appelle s’éveiller

« je me rend compte que je me plains inutilement »

Je vous conseille vivement, si vous vous êtes reconnu, par ci, par là dans cet article, de lire le livre d’Eckart Tolle, dont voici ici le lien sur amazone.

Et si maintenant vous désirez faire une analyse de votre situation en lien avec cette article qui vous a parlé, alors je vous propose volontiers mon aide.

Venez déjà me rencontrer lors d’une session gratuite de 30′ afin que nous puissions discuter ensemble de votre situation.

Alors n’hésitez plus et à bientôt !

Amicalement vôtre,

Pamela

 

Bibliographie :

Livre « Nouvelle Terre » d’Eckhat Tolle – Edition Broché – 2005